The Long War
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The Long War

Bienvenue à Strasbourg, en 2018, alors que la France vient de plonger dans une sanglante guerre civile. Saurez-vous survivre à cette situation intenable ?
 
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 Journal du Refuge

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MessageSujet: Journal du Refuge   Journal du Refuge I_icon_minitimeVen 4 Mar - 22:33

Le journal est le topic dans lequel vous effectuez tout les RPs de vos personnages qui se déroulent au refuge, ou dans les missions d'explorations et de collecte. Le MJ peut également y intervenir pour y poster des messages en relation avec des événements aléatoires s'y produisant.
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MessageSujet: Re: Journal du Refuge   Journal du Refuge I_icon_minitimeVen 11 Mar - 10:30

Semaine du 22 au 28 Janvier 2018 :
Journal d'Illiane

Et une nouvelle journée foireuse qui se lève sur Strasbourg. Les obus ont tonné toute la journée d'hier, et aujourd'hui encore. Avec Marco nous nous sommes terrés tout le jour au fond de la cave, à attendre que les choses passent. J'ai passé ma matinée à lutter pour m'endormir tant je craignais qu'une bombe ne tombe sur l'immeuble et qu'un éboulement nous enferme sous terre. J'aimerai disposer d'un endroit plus sûr. Mais je n'ai rien de mieux que cette cave pour me cacher. Quatre murs et un toit de béton qui me semblent à peine plus solides qu'une cabane de bois quand j'entend l'enfer à l'extérieur.

D'ici, on entend pas le bruit des combats, qui d'après Radio Commune Libérée, que je captais encore hier matin (avant qu'ils ne coupent le courant en fait), ont déjà débuté au niveau des positions communardes d'Illkirch et de la forêt du Neuhof. Mais on entend par contre très nettement les bombardements et les sifflements des obus qui tombent en ville. De temps à autre, les hurlements des réacteurs d'un avion qui passe à basse altitude nous vrillent les tympans, et quelques instants plus tard, une explosion assourdissante me donne des acouphènes.

Hors de question que je sorte en plein jour. Marco estime que si on se débrouille bien, on a deux jours de vivres. Oui. Mais il fait froid dans notre refuge, et j'aimerai autant que faire se peut commencer par trouver un moyen de nous chauffer. Hors, je n'aurai pas le temps, et lui non plus, de bricoler des trucs, de cuisiner, et en même temps d'aller nous chercher à manger. Ce qui implique qu'il va falloir faire des choix ...

Enfin, nous faisons un peu mieux connaissance pendant l'après-midi. Marco a préparer deux bons petits plats en se débrouillant comme il pouvait avec un feu de camp, une casserole d'eau et des raviolis en conserve. Alors nous mangeons chacun notre assiette en discutant à voix basse, afin de ne pas attirer l'attention d'éventuels militaires ou pillards dans les étages.

Lorsque, enfin, vient la nuit, nous nous répartissons les tours de garde. Je surveillerai dans un premier temps les environs pendant que Marco s'efforcera de dormir un peu. Abandonnant mon camarade d'infortune dans sa cave ou il se pelotonne par terre dans un coin, je monte les marches afin de rejoindre le rez de chaussé et m'installe dans la cage d'escalier, cachée par une porte à demi-fermée. Par la porte de l'immeuble qu'une explosion dans la rue a arraché de ses gonds, je surveille les allers et venues dans l'avenue Jean Jaurès. Pas âme qui vive. De temps à autres, une silhouette sombre me fait sursauter, mais je crois que ces réfugiés sont à peu prêt autant terrifiés que moi à l'idée de rencontrer quelqu'un. Surtout que je donnerai n'importe quoi pour pouvoir serrer un 9 millimètres, même déchargé, contre ma poitrine dans l'instant présent. Je suis terrifiée à l'idée qu'une patrouille de milicien ne débute une fouille systématique de l'immeuble, ou que des pillards ne se disent qu'ils pourraient peut-être trouvé quelque chose d'utile dans ces décombres ... Avec un calibre, je pourrais au moins leur faire croire que je suis en mesure de leur trouer la poitrine ... Ou le crâne ... Ça aide toujours.

Bientôt cependant, vers le milieu de la nuit, Marco remonte de la cave et me tapote l'épaule pour me signifier que le calvaire de ma garde est terminé. Commence celui de ma sortie en ville. Nous avons en effet convenu qu'il serait bien de trouver un endroit ou se réapprovisionner en nourriture et en eau. Peut-être également ou trouver quelques outils et matériaux pour se bricoler une citerne, un poêle, deux lits et des couvertures ... Juste histoire de ne plus dormir par terre et de dormir au chaud ... A moi donc, de trouver quelque chose de pertinent.

J'habite ce quartier depuis quelques temps maintenant, aussi je commence à le connaitre. Deux endroits pourraient convenir à ce que je cherche, mais il convient de vérifier si une expédition de collecte y est envisageable. Je me dirige donc vers la supérette de la Rue d'Orbey, au bout de l'avenue Jean Jaurès. Progressant comme un chat terrifié entre les cadavres de voitures, j'avance la peur au ventre. Bientôt, j'atteins l'épave d'un tramway, dans laquelle je décide d'entrer pour progresser à couvert sur une quarantaine de mètres. Après une bonne heure de crapahutage dans les décombres, de longues minutes passer à me terrer en attendant le passage de deux ou trois hommes armés, et des détours que je n'aurai jamais imaginé juste pour ne pas me faire voir par une fenêtre ou il m'a semblé apercevoir une lumière, j'atteins la supérette. Comme je m'y attendais, il ne reste pas grand chose, mais du coup personne n'y fait attention. Il faudra probablement revenir avec un pied de biche. Ok. Ca me va.

Je préférerai volontiers courir jusqu'à la planque et retourner m'y terrer, mais il me semble que rejoindre le centre rivétoile, plus au nord, est plus pertinent. Je me mets donc en route et reprend ma partie de cache-cache nocturne avec ceux qui étaient autrefois mes voisins, mes amis, voire peut-être des collègues de travail. J'atteins bientôt le Cinéma UGC qui se trouvait ici auparavant et traverse au grand galop la route du Rhin. Plus haut, je distingue la silhouette d'un char Leclerc, peinturlurer aux couleurs de la garde Rhénanne, et qui défend l'accès au port du rhin. Priant pour qu'il ne m'ai pas vu, je m'élance à travers le parking du Cinéma pour arriver à hauteur du centre commercial. L'endroit est vaste, et il semble qu'il y reste encore pas mal de chose. Je m'arrêterai bien au mac Donalds pour y récupérer un paquet de frites, du sel et de l'huile ... Ca fait des plombes que je n'en ai pas mangé ... Mais je n'ai pas vraiment le temps de me permettre ce genre de folies. D'abord parce que plus haut sur la route du Rhin j'entend le vrombissement du moteur d'un camion de la milice, et ensuite parce que je perçois les éclairs fugaces de lampes torches à l'intérieur du centre commercial. Enfin, il y a un dernier endroit que j'aimerai visiter ... Et limite, mon esprit terrifié me commanderait plus tôt de m'arrêter la-bas, pour y choper un calibre et pouvoir le serrer contre moi ... Même s'il n'y a qu'une balle dans le chargeur.

Je me rappelais, de mes heures de service, qu'un petit commissariat de police se trouvait au cœur du Neudorf. Ainsi, il y avait donc un peu de marche, et une longue partie de cache-cache à faire, mais il j'y trouverai peut-être aussi une arme et des munitions, ou une cartouche de cigarettes a échanger contre un stock de conserves alimentaires, des bandages ou quelques antidouleurs ... Bref quelques trucs utiles ...

Après deux interminables heures de galères dans les décombres, j'atteignais enfin le poste de police pour constater, avec dépit, qu'une lumière dansante brûlait par l'une de ses fenêtres. Qu'il s'agisse d'un poste de la milice, de brigands, ou de quoi que ce soit d'autre, je m'en contrefichais. Ma montre indiquait cinq heures vingt du matin. Il me restait moins d'une heure pour retourner me mettre à l'abri. Les bombardements allaient reprendre de plus belle dans quelques minutes ...
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