The Long War
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The Long War

Bienvenue à Strasbourg, en 2018, alors que la France vient de plonger dans une sanglante guerre civile. Saurez-vous survivre à cette situation intenable ?
 
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 Personnages du Refuge

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Maître du Jeu
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Date d'inscription : 27/02/2016

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MessageSujet: Personnages du Refuge   Personnages du Refuge I_icon_minitimeVen 4 Mar - 13:26

Citation :
Illiane Aumont (Niv. 1)
50 Points d'expérience

Attributs personnels :
  • Endurance : 4
  • Dextérité :  5
  • Intelligence : 5
  • Charisme :  3
  • Mental :  3
Compétences :
  • Survie : 8
  • Armes à feu : 6 (+1 dé de risque)
  • Diplomatie : 2
Addictions et traits :
  • Fume
  • Bois du Café
Informations additionnelles :
  • Sympathie Communarde
Personnages du Refuge Illian11

Histoire :
J'm'appelle Illiane. Illiane Aumont. J'suis née y'a 25 ans de ça à Reims, en 1990, ou j'ai grandis dans une petite famille sans histoire des quartiers populaires jusqu'à mes douze ans. Mon père était ouvrier dans une petite manufacture de Papier de la banlieue Reimoise et ma mère bossait comme secrétaire chez Citroën. Moi, mon grand frère et ma grande sœur, on a grandit dans la cité ouais. Mais on a jamais été non plus une famille fauchée et dans la galère non plus. A vrai dire, on s'en sortait plutôt pas trop mal dans la vie. Mais on vivait là, parce que ma mère et mon père avaient acheté cet appart il y a vingt ans, quand ils s'étaient mit ensemble et qu'ils en avaient chier pour rembourser leur emprunt. Donc ils voulaient plus trop bouger.

A mes dix ans cependant, la boite de mon père a été racheté par un des grosses boites chinoises qui prenaient le contrôle du marché à l'époque. Et comme le site de Reims était pas rentable, ils l'ont fermé. Mon père a refusé leur offre de mutation sur un de leurs sites en Allemagne. Quand j'y repense, s'il avait accepté, ma vie aurait été différente. Mais non, à la place, ils l'ont juste jeté comme un malpropre. Et là on a commencé à vraiment galérer. Ma daronne faisait de son mieux pour nourrir toute la petite famille avec son SMIC, pendant que mon père passait les six premiers mois de son chomedu avachi sur son canap à mater la télé avec un air éteint. Il en voulait à la terre entière, mais surtout aux immigrés et plus particulièrement aux arabes.

Déjà à l'époque, y'avait eut le 11 septembre. Mais moi, j'y comprenais pas grand chose à ces conneries. Et surtout, j'comprenais pas trop comment mes copines Fatima et Shun pouvaient être responsables du fait que mon daron ai perdu son boulot. Ça me dépassait un peu tout ces trucs là, alors j'ai décidé d'en avoir rien à foutre.

C'est à mes douze ans qu'on a déménagé en Alsace, pour rejoindre notre oncle Louis. Il avait réussi à trouver un boulot à mon père, comme ouvrier dans une scierie dans le coin de Molsheim. Plutôt une bonne nouvelle donc. J'ai fait tout mon Lycée à Molsheim, et c'est à cette époque que j'ai décidé de devenir flic. Pour rendre Papa fier. Il disait toujours que la Police, c'était les vrais héros de notre époque, qu'ils protégeaient les petites gens comme nous des racailles et des voleurs ...

Je suis donc partie habité à Strasbourg à mes dix-huit ans, mon bac (ES) en poche et mon sésame pour la Fac de droit sous le bras. Mes années estudiantines ne furent pas les plus faciles, car mes parents ne pouvaient m'aider à payer le loyer de mon appart. Alors j'ai passé ma première année à faire des aller retour en train entre Molsheim et Strasbourg, jusqu'à ce que tout ça m'apparaisse comme réellement invivable. J'ai donc ensuite bossé comme livreuse de pizza au neudorf. Quatorze heures par semaines plus une bourse et les APL pour payer mon loyer et ma bouffe. Inutile de dire que je comptais le moindre dollar qui tombait dans ma poche. Ca n'a pas été très fun ... Je n'ai pas vraiment connu les folles soirées étudiante, l'alcool et les teufs à répétition qu'on put avoir les autres. En revanche, j'ai rapidement rejoint un syndicat étudiant, plus parce qu'ils m'ont aidé dès mon arrivée plutôt que parce qu'étais en accord avec leurs idées.

Mais c'est globalement à partir de là que j'ai commencé à m'engueuler avec mes parents. Eux votaient pour le Parti National Français dès qu'ils en avaient l'occasion, moi je m'abstenais de plus en plus souvent. Parfois je glissais mollement un bulletin écolo dans l'urne, mais dans l'ensemble, j'avais l'impression que les politiques n'en avaient plus rien à cirer des petites gens. Et c'est pas le PNF et ses idées Xenophobes et Racistes qui me semblaient les plus proches des prolétaires.

A la fin de mes études, j'avais totalement coupé les ponts avec mon père après une énième engueulade. J'ai réussi les concours d'entrée dans la police haut la main et suit devenue inspectrice à la brigade criminelle. Ma vie commençait enfin à ressembler à quelque chose et à s'améliorer. Je m'étais même trouvée un petit copain. Mais l'an dernier, il a fallut que tout parte en couille.

Quand les choses ont définitivement tourné au vinaigre, après que mes supérieurs aient commencé à me demander de participer aux patrouilles dans le quartier de la Meinau et du Neudorf, j'ai rendu ma carte ... Juste à temps semble-t-il car quand la Commune de Strasbourg a été décrétée, tout mes anciens collègues ont été arrêtés, et j'ai moi-même été la cible d'une enquête de routine afin de vérifier que je n'appartenais pas aux sympathisants de Tefourait ...

Avant-hier, j'ai été réveillée en pleine nuit par les explosions des obus qui tombaient sur le quartier. L'un d'eux à atteint le toit de mon immeuble, donc je me suis réfugiée dans la cave, ramassant au passage un pauvre type qui galérait dans le couloir. Mario je crois ...


Dernière édition par Maître du Jeu le Ven 11 Mar - 9:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Personnages du Refuge   Personnages du Refuge I_icon_minitimeVen 4 Mar - 14:43

Citation :
Mario Vasquez (Niv. 1)
50 Points d'expérience

Attributs personnels :
  • Endurance : 3
  • Dextérité :  3
  • Intelligence : 7
  • Charisme :  3
  • Mental :  4
Compétences :
  • Armes blanches : 2
  • Bricolage : 5
  • Cuisine : 5 (+1 dé de risque)
  • Empathie : 2
Addictions et traits :
  • Aucune
Informations additionnelles :
  • Aucune
Personnages du Refuge Mario10

Histoire :
Salut. J'me présente : moi c'est Mario, Mario Vasquez. Trente-deux ans. J'suis le petit fils d'un immigrant Portugais arrivé en France en 1952. Bien intégré, né en Alsace, j'ai grandi à Nordhouse, dans le Sud de la ville, dans une petite baraque que mon père avait acheté lorsqu'il s'est marié avec sa mère ... En faisant un emprunt monstrueux à une époque ou c'était encore possible.

J'ai jamais vraiment connu la galère, et le moins qu'on puisse dire de moi c'est que je suis pas vraiment demmerde comme type. J'ai fait le collège et le Lycée sans trop d'histoire. J'étais plutôt un élève moyen et je me débrouillais mal avec mes notes. Mais à la maison, je bossais dans le resto de mon père depuis mes douze ans, et j'lui filai des coups de mains quand il fabriquait les meubles de la maison dans son garage "Pour faire des économies qu'il disait". Alors voilà, j'fabrique des tas de trucs et j'cuisine bien.

A mes vingt ans, quand j'ai eut mon BTS cuisine au Lycée Dumas à Illkirch, j'suis revenu vivre avec mon père à Nordhouse, ou il m'a confié la responsabilité de toute la partie froide de sa cuisine. J'adorais faire des desserts dans son petit resto sur la place du village. Il me disait qu'il me le confierai quand il prendrait sa retraite. J'étais vachement fier.

Quand les choses ont commencé à empirer, mon Père en a prit plein la figure. Il employait deux ou trois maghrébins dans son équipe, en salle, alors forcément, pour les Fafs, c'était un connard de traître. On s'est prit toute sortes de tags et de grafitis, et deux semaines avant l'élection, nos trois employés Maghrébins là, sont venus nous voir pour nous annoncer qu'ils démissionnaient et qu'ils se tiraient en Allemagne avec leurs familles. Sans préavis. Mon père aurait voulu les retenir, mais bon, on sentais déjà que tout ça allait mal se terminer.

Pendant les deux ou trois mois qui ont vu la situation s'envenimer à Paris, on a pas trop subit nous. Dans notre petit bled paumé de la cambrousse alsacienne, les gens était un peu racistes, un peu cons, mais le village restait calme et tranquille et personne n'allait manifester ou râler pour un camp ou pour un autre. Alors forcément, ça nous a surpris quand tout est parti en sucette.

Au début, on a pas trop vu le visage de la guerre. Ca ne tirait pas beaucoup dans notre village. Au mieux on a dû changer le menu du restaurant et trouver quelques fournisseurs au marché noir. Mais chez nous, ça continuait à marcher bien. On faisait techniquement partie du territoire que les médias considérait comme "contrôlé par la Commune de Strasbourg". Mais pour nous, ça ne voulait pas dire grand chose. Ce territoire allait jusqu'à Colmar ou Sélestat sur les cartes qu'on voyait à la télévision, et nous, on avait jamais vu le treillis d'un seul des miliciens de la Garde Rhénane.

C'est quand la guerre est venue jusque chez nous qu'on a commencé à comprendre. Le village a été occupé quelques jours par une compagnie de la garde, qui s'est carapaté au nord dès que les premiers obus de mortiers ont commencé à tomber sur le village. Et pendant la pagaille qui a suivit, moi, j'ai bondit dans ma voiture en priant pour que le peu d'essence qui me restait me permette de rallier Strasbourg. Depuis le début de l'offensive des Versaillais dans la plaine d'Alsace, j'en avais vu passé des réfugiés au restaurant, et ça ne sentait pas bon. Rester était tout aussi dangereux que partir, car certains réfugiés faisaient état d’exécutions sommaires et de pillages orchestrées par les troupes des Versaillais.

Du coup, quand les Versaillais ont débarqué dans la région, je me suis carapaté au nord, pour leur échapper. Je ne savais pas vraiment ou j'allais, et j'ai dû me séparer de ma famille par la suite. Tout ce que je sais, c'est que je suis tombé en panne d'essence à Illkirch, quelques heures plus tard (il ne restait plus que quelques gouttes de carburant dans mon réservoir en partant), et que j'ai donc abandonné ma voiture avec la plupart de mes affaires, au milieu de la ville pour continuer ma route au nord.

D'errance en refuges provisoires, j'ai atteint Strasbourg le lendemain ou j'ai un peu erré dans les rues jusqu'à ce que le bombardement commence. Je m'étais réfugié dans la cage d'escalier d'un immeuble, roulé en boule contre un coin de mur, quand une jolie rousse a descendu les marches quatre à quatre, m'est tombé sur le râble et m'a embarqué sans autres formes de procès pour me jeter dans sa cave. On a prit le temps de discuter pendant la nuit. Elle s'appelait Illiane, était une ex-flic démissionnaire, et me proposait de collaborer pour survivre ensemble, vu qu'apparemment il était devenu quasiment impossible de quitter la ville désormais ...
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